UN NOUVEAU DRAME HISTORIQUE SUR LES ÉCRANS BRITANNIQUES

Étant une grande fan des drames d’époque made in UK comme Downton Abbey pour n’en citer qu’un, c’est tout naturellement que je me suis réjouie à la nouvelle de la BBC annonçant un nouveau drame historique, Banished. Comme l’indique le titre, l’histoire se concentre autour de personnes bannies pour avoir commis un crime et condamnées à vivre exilées sur une île perdue en Nouvelle-Galles du Sud à l’autre bout du monde en 1788, île qui servait de colonie pénale occupée par les Anglais. La série est centrée autour de trois protagonistes – James Freeman (joué par Russell Tovey), condamné pour vol, Elizabeth Quinn (jouée par MyAnna Buring), condamnée pour avoir frappé une femme qui s’avérait être une duchesse et Tommy Barrett (joué par Julian Rhind-Tutt), un parieur, livrés à eux-mêmes et soumis aux peines physiques et psychologiques les plus barbares.

Férue d’histoire anglo-saxonne, je compte bien me laisser tenter par cette nouvelle série qui fera ses débuts sur la BBC Two le 5 mars, notamment parce qu’elle va mettre en avant l’Australie, un pays qui n’est pas souvent exposé à l’écran. En attendant les sept épisodes, en voici un petit aperçu.

MARINA AND THE DIAMONDS, UN BIJOU MADE IN UK

Marina Diamondis alias Marina and the Diamonds est une chanteuse, auteure-compositrice galloise de 29 ans que j’ai découverte il y a deux ans grâce à la série « The Vampire Diaries » dans laquelle j’ai eu un coup de cœur pour l’une de ses chansons (Fear and Loathing). Depuis lors, je me suis fortement intéressée à son style musical qui, selon moi, est original et se détache de ce que l’on entend dans la culture « mainstream ». Sa musique, définie comme électro-pop et indie rock aborde divers sujets en allant des peines de cœur en passant par l’image de soi et le suicide, que ce soit des chansons entraînantes ou des ballades, n’hésitant pas à tourner en dérision certains problèmes de la société notamment la course à la gloire pour accéder au monde des paillettes en véhiculant toujours le même message : ne jamais perdre l’estime de soi, le tout porté par sa voix atypique qui va dans les graves et illustré avec son style « expérimental » digne d’un caméléon, tellement atypique que cela a fasciné des magazines de mode qui ont fait des articles sur elle comme par exemple le Vogue britannique.

 Elle a su s’imposer sur le paysage artistique en moins de cinq ans de carrière et deux albums derrière elle. Cerise sur le gâteau : elle a également lancé sa ligne de vêtements, Eleven Diamonds, vendant principalement des articles portant des slogans correspondant à sa personnalité spontanée.

La sortie de son troisième album, Froot, est prévue pour avril 2015. Pour cette occasion elle chantera pendant les deux week-ends du festival de Coachella, l’un des plus grands festivals de musique au monde en plein cœur du désert californien qui se déroule chaque année courant mi-avril ; elle entamera par la suite une tournée mondiale à partir d’octobre 2015.

 

En attendant, ses fans auront droit à une chanson du nouvel album dévoilée chaque mois jusqu’à sa sortie ainsi qu’à une série d’apparitions promotionnelles lors desquelles elle chantera les chansons déjà sorties. Se montrant très proche de son public que ce soit à la fin de concerts ou sur les réseaux sociaux, Marina and the Diamonds a su fidéliser une communauté de fans qui ne jure désormais que par ses chansons et son style.

Pour avoir un aperçu de son art, voici deux tubes de son dernier album Electra Heart sorti en 2012, Primadonna et Lies, deux parfaits antipodes qui illustrent son originalité.